Quantique ?… vous avez dit quantique ?
Article de Nicolas Souchal paru dans le Hors-Série du magazine Recto-Verseau en janvier 2012
Transcription de l’article :
Quantique ?… vous avez dit quantique ?…
par Nicolas Souchal
En quelques années le mot « quantique » s’est glissé dans nos esprits, et conquiert peu à peu nos cœurs, du fait du mystère qui l’entoure et de l’enthousiasme qu’il suscite. On parle de plus en plus de médecine ou de thérapie quantique. Qu’est-ce qui se cache derrière ce « quantique » ? Et comment les principes de la physique de l’infiniment petit peuvent-ils s’appliquer à l’être humain, à sa santé et son bien-être ? Bien souvent, lors que l’on aborde la question « du quantique », on pressent l’existence d’une dimension qui nous dépasse, une sorte d’évidence fondamentale, mais qui semble cachée derrière un voile. Comment le cœur de la matière se révèle être une porte vers l’infini, vers nous-même et vers le divin ?
En physique, un « quantum » représente la plus petite mesure indivisible, que ce soit celle de l’énergie – pour laquelle cette notion a été découverte en 1900 par Max Planck – ou de toute autre grandeur physique. Ce qui signifie qu’il n’existe pas de continuité dans l’univers, tout fonctionne par petites quantités indivisibles, par sauts… quantiques !
Les Grecs anciens avaient déjà découvert cette notion de « plus petite unité insécable » lorsqu’ils inventèrent le concept d’atome. Seulement voilà, ce n’est pas d’une brique concrète, matérielle dont il s’agit, que l’on pourrait prendre dans la main (ou dans le microscope) et dont on pourrait observer le comportement. Bien au contraire, la Mécanique Quantique nous enseigne que les particules quantiques ne peuvent pas être clairement identifiées. Soit nous pouvons voir où elles se trouvent à un instant t, mais alors nous ignorons tout de leur comportement ; soit nous pouvons connaître leur mouvement global, mais ne savons alors pas où elles se trouvent dans l’instant. Au final, tout ce que nous avons c’est une somme de probabilités. Mais ce qui est le plus surprenant, c’est que les particules ne sont pas des objets isolés dans l’espace, que l’on pourrait étudier de l’extérieur. Non, la manière dont elles se manifestent à nos yeux est en réalité le reflet de notre propre regard à leur égard ! A l’échelle quantique, le résultat d’une observation dépend du champ de conscience de l’observateur, de ses intentions…
Par ailleurs, les particules quantiques continuent d’interagir à distance, même après avoir été séparé de kilomètres, et ce instantanément, comme si elles étaient encore en contact ! Ce qui signifie, qu’il n’existe pas de séparation entre toutes choses dans l’univers, tout est interdépendant.
Ma conscience est reliée à toutes les consciences
Tout est relié, tout est discontinu. Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?! Imaginons que notre cerveau est un émetteur-récepteur, capable de capter des informations utiles pour faire face à l’environnement. Quelles en seraient ses propriétés ? Des expériences ont été menées avec des souris, qui consistaient à leur faire apprendre un trajet et à observer dans un second temps le comportement de leur congénères face au même tracé. Chose étonnante, des souris qui n’avaient jamais été dans le labyrinthe ont trouvé le chemin de la sortie avec la même rapidité que si elles avaient appris le trajet, par l’expérience. Comme si elles avaient accès à cette information de manière intuitive.
On retrouve ici la notion d’ « inconscient collectif » chère à Carl Gustav Young. C’est aujourd’hui le concept de « Champs Morphiques », approfondi par le Professeur Rupert Sheldrake, qui semble constituer le modèle le plus complet pour expliquer ce type de phénomènes. Ce dernier a mis en évidence l’existence de champs immatériels, qui seraient à même de structurer notre biologie et nos comportements. L’origine de la forme de nos organes, la différenciation cellulaire ou encore la réparation d’une plaie, phénomènes demeurés encore inexpliqués par la biologie moderne trouveraient alors une explication. Le Prof. Sheldrake a également montré, au cours d’expériences récentes menées en Angleterre, la réalité de la télépathie ou encore de la précognition.
Ainsi nous serions ces êtres, animés par des champs d’énergie et d’informations, façonnant notre corps et nos comportements. Et nous nourririons ces même champs, par le fruit de nos expériences.
Cela ne ressemble-t-il pas aux principes présentés par les grandes traditions spirituelles du monde. L’idée d’une Conscience Unique, chaque forme étant reliée à cette Source, dont elle se nourrit et qu’elle nourrit en retour par ses expériences ? La « conscience individuelle » ne serait-elle pas ainsi ce relais entre ce Champ Unitaire et la singularité de l’expérience que nous vivons, ici et maintenant ? A chaque instant, « je », l’ « observateur », la conscience qui regarde, qui vit « ce qui est en train de se passer » est relié à tout le reste de la Création, fait un avec le Tout ; et, à la fois, participe de manière unique à la création, dans l’instant, de ce qui Est.
« Ma » conscience est reliée à toutes les consciences, à toutes les formes, et à toutes les informations passées, présentes (et futures ?) de l’univers, et ce à chaque instant. Et de ce fait, peut utiliser ce vaste champ d’informations et répondre, face aux conditions de l’environnement, par le comportement le plus adapté, dans le moment, en fonction d’une intention donnée.
Ainsi, serait-il possible d’obtenir à chaque instant l’information utile pour agir et ainsi adopter le comportement toujours le plus adapté ? En théorie, oui. Et d’ailleurs, cela n’est-il pas déjà le cas ?! Les choses devraient-elles être autrement ?
Mais alors la souffrance, la maladie, la pauvreté, la mort… ??
Ce cerveau-antenne est tout de même doté d’un filtre, qui peut être très utile. Par exemple, si vous n’êtes pas capable, lors d’un long trajet en train, de faire abstraction du bruit ambiant, jamais vous ne dormirez ! Et si ce trajet dure 5 jours, comment ferez-vous ?
Bien sûr, l’être humain est capable de filtrer, d’omettre et même de transformer des informations pour s’adapter et évoluer. Lors de situations particulièrement difficiles, si le stress est énorme, il mettra en place des programmes parfois radicaux, se coupant de certaines parties de lui-même, pour survivre. Ces programmes impliquent bien évidemment le corps (contractions musculaires, accélération du rythme cardiaque, libérations massives d’hormones, ou au contraire inhibition de processus physiologiques secondaires…), mais touchent également la sphère psychique, l’autre face de la pièce. En effet, pour supporter l’expérience, nous nous devons de nous créer une raison, un mythe personnel, qui constituera notre spectre de réalité pour la suite. Ainsi, nous nous créons des croyances, des cadres, utiles pour évoluer à un moment donné. Mais qu’en est-il 5 ans, 10 ans, 30 ans après ? Sont-ils toujours adaptés ?
La thérapie quantique consiste à permettre cette reconnexion à l’information utile pour retrouver l’harmonie.
Lors de situations traumatisantes, le choc a été tel que la charge émotionnelle (énergétique) s’est cristallisée dans les tissus, et avec elle la croyance. C’est ici que la théorie quantique refait son apparition. Autant nous sommes capables, dans une situation d’ouverture totale, de recevoir les informations et l’énergie) utiles et nécessaires à notre bon fonctionnement, à notre santé et notre bien-être, autant si notre spectre de réalité est limité, si la structure même qui est sensée recevoir ces informations est défaillante, nous ne serons capables de recevoir qu’une portion des informations de la Source.
La thérapie quantique consiste justement à permettre cette reconnexion à l’information utile pour retrouver l’harmonie. Que ce soit à l’aide de préparations informées, naturelles ou non (huiles essentielles, homéopathie, « infoceutiques » NES, eau informée…), de systèmes de biorésonance (LIFE, Introspect, SCIO, Physioscan…), grâce aux mains d’un thérapeute ou directement par un travail de reliance à la source. Dans sa forme la plus complète, la thérapie quantique permet un triple rôle d’identification, de réinformation et d’amplification de l’information nécessaire au retour au bien-être de la personne. Toutes les méthodes de soin devraient alors, au bout du compte, nous ramener à une seule chose : une (ré)ouverture de notre champ de conscience pour accéder à l’information « égarée » ; permettant ainsi la réintégration du ressenti (sensoriel et énergétique) associé, et l’identification du message porté par l’expérience. Ce message peut alors s’exprimer – par le langage, le son, le mouvement, la création, par un acte symbolique – afin que l’énergie contenue soit libérée. Cette expérience est alors complète et peut retourner à la Source, sous la forme d’une information accessible, disponible pour les êtres qui seraient en résonance avec elle.
Nicolas SOUCHAL est chercheur, thérapeute, consultant et formateur spécialisé en thérapie quantique. Ingénieur de formation, il associe une démarche scientifique et spirituelle dans son approche de la vie et de la thérapie. Formé à la Naturopathie, à la PNL et à diverses techniques énergétiques, il pratique en Dordogne, à Paris et autres régions et propose ateliers, stages et formations destinées aux thérapeutes et au grand public.